mercredi 14 septembre 2011

Message de Frolix 8, Philip K. Dick



Ma note: 8/10

Voici la quatrième de couverture: Sur Terre, en l'an 2135, ce sont les Exceptionnels et les Hommes Nouveaux qui gouvernent - surdoués, technocrates et tyranniques. Et les Ordinaires obéissent, sans désespérer tout à fait... Ils se souviennent, en effet, de Thors Provoni, un Ordinaire comme eux, mais rebelle. A bord d'un vaisseau, il s'est échappé dans la galaxie, à la recherche d'alliés qui libéreront la Terre de l'oppression. Où est-il ? Vit-il encore ? Oui, un message clandestin circule : Provoni revient, mission réussie. Ce que le message ne dit pas, c'est que l'aide qu'il a obtenue est celle des Frolixiens, des créatures non humaines... Va-t-il avec eux sauver la Terre, ou la perdre ?

J'ai bien aimé ce roman de Philip K. Dick. Même si ce n'est pas son meilleur ("Ubik", "Le temps désarticulé" et "Coulez mes larmes, dit le policier" sont d'après moi ses plus puissants, et mes préférés), le récit de base, comme vous avez pu le lire en quatrième de couverture, est très original et fort intéressant. On embarque dès les premières pages et notre lecture se fait très rapidement, ce qui est généralement bon signe en littérature. La plume de l'auteur est davantage efficace que plusieurs autres de ses romans. Donc, on ne regrette certainement pas les quelques heures pour lire ce bouquin (même s'il est court, le roman est un des plus longs de l'auteur).

Quant à l'histoire, je l'ai perçu, plus le récit avançait, comme une métaphore de la religion chrétienne. Surtout en ce qui a trait à l'aspect du messie qui est attendu sur terre (il est joué par Provoni). Pour ce qui est de Dieu, il est fait mention dans le roman qu'il aurait été trouvé (physiquement, eh oui!) mais il y a des protagonistes qui réfutent cette théorie. Je ne vous en dis pas plus, à vous de lire le livre pour en savoir plus sur ces éléments religieux.

Finalement, ce fut une belle lecture. Souvent, avec K. Dick, il y a trop d'éléments de la science-fiction traités en peu de pages. On se perd, cela devient ardu et notre lecture en souffre. Ici, l'auteur a un peu épargné le lecteur. On est dans un monde contrôlé par des forces supérieures et tout tourne autour de ce fait. C'est réussi !

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