mercredi 22 août 2012

SIVA, Philip K. Dick



Ma note: 7/10

Voici la présentation de l'éditeur : C'est en 1974 qu'un faisceau de lumière rose communique à Horselover Fat des informations capitales concernant l'avenir de l'humanité. Cette force, qui a fait fondre la réalité de cet homme, c'est SIVA. Système Intelligent Vivant et Agissant. Mais qui se cache réellement derrière ces quatre lettres ? Dieu ? Un satellite ? Une race extraterrestre ? Mélange de science-fiction spéculative, de récit autobiographique, de questionnement métaphysique et de délires schizophréniques, La trilogie divine, qui compte parmi les œuvres les plus déroutantes de Dick, est sans doute celle qui a fait de lui un auteur culte.

C'est un sept sur dix pour le moins délicat que je donne à ce roman. Les lecteurs qui n'ont jamais lu Philip K. Dick ne devraient surtout pas commencer par "SIVA". De plus, je crois qu'il faut avoir lu au préalable "Radio libre Albemuth". Ce dernier met la table pour "SIVA" même si la table était déjà complète. On apprend rien de plus d'intéressant avec le présent bouquin, si ce n'est que quelques points spirituels.

En effet, presque tout le roman est composé de la vision de l'auteur sur la spiritualité et la cosmologie (en philosophie). Il y a un certain ennui qui se dégage de l'ensemble de l'oeuvre et contrairement à "Radio libre Albemuth", il n'y a presque pas d'intrigue, la forme est beaucoup moins original que le prélude de la trilogie divine (i.e. "Radio libre Albemuth") et la spiritualité New Age de K. Dick est davantage explicitée. Ainsi, si ce sujet ne vous intéresse aucunement, vous trouverez le temps long. Le roman nous permet d'approfondir ce qui avait été commencé lors du prélude. On comprend mieux ce prélude et "l'histoire dans l'histoire" en est encore augmentée. J'aurais cru que "SIVA" serait difficile à comprendre, mais en ayant tout lu ou presque de cet écrivain, je m'en suis bien sorti.

Par contre, je dois dire que c'est un des plus faibles de l'auteur, peut-être dû à l'état mental de K. Dick lors de son écriture. On sent cette espèce de paranoïa, à la limite de la schizophrénie, qui peut parfois donner de bons romans, mais ici c'est moins évident. Ne comptez pas sur moi pour expliquer le fond de l'histoire et du récit, parce qu'en moins de dix pages, c'est impossible.

Pour terminer, cet ouvrage ajoute une mince couche à l'oeuvre de l'auteur. Mais est-ce qu'il était nécessaire? Rien n'est moins certain.

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