vendredi 24 août 2012

L'invasion Divine, Philip K. Dick


Ma note: 6/10

Voici la présentation de l'éditeur: « Ce monde présent, cette planète; tout ce qui la compose, tous ceux qui l'habitent... tout dort ici. » Voilà ce que déclare Emmanuel, un enfant entré en fraude sur la Terre. Il dit que notre univers est un simulacre, un rideau de fumée, une illusion. Que la Création a échappé à son Créateur, quel que soit le nom qu'on lui donne, Dieu ou Siva. Qu'elle est désormais régie par le mal. Il vous dit d'ouvrir les yeux, comme lui, sur cet univers parallèle que, peut-être, une vague intuition, des doutes, certaines incohérences dans votre vie quotidienne vous font pressentir déjà. Dormez-vous ? L'avant dernier roman de Dick et l'un des plus étonnants de sa période « mystique » : écrit par un prophète ou par un fou ?

Ce roman est le deuxième tome de la trilogie divine, si l'on fait exception du prélude, le très bon "Radio libre Albemuth". Avec "Siva", le premier tome "officiel", j'avais été déçu par ce qu'il représentait. Il était une vague copie du prélude, en moins original et les concepts de spiritualités me semblaient prendre trop de place. Avec celui-ci, "L'invasion Divine", non que la spiritualité prenne trop de place - elle prend une place davantage mesurée - mais le roman en lui-même n'est pas très brillant. K. Dick nous a habitués à beaucoup mieux et l'intrigue de "L'invasion Divine" m'a parfois paru incompréhensible ou simplement mauvaise.

"L'invasion Divine" est l'avant-dernier roman écrit par l'auteur, et je remarque qu'il manque d'inspiration dans ses oeuvres tardives. On est à des années-lumière d'un chef-d'oeuvre comme "Ubik" et même de "En attendant l'année dernière". C'est une suite sans saveur de "SIVA" qui lui, était déjà faible. À chaque roman de cette trilogie de Philip K. Dick, une nouvelle couche s'ajoute sur la dernière, un nouveau monde apparaît dans le même univers que le dernier mais en étant toujours un peu plus faible. Jusqu'à maintenant, les trois livres que j'aie lus de cette saga sont trop semblables et de plus en plus avantagés en superflu.

Par contre, certains fils conducteurs entre les récits restent forts. SIVA plane toujours dans l'ombre à la recherche d'un je-ne-sais-quoi, qui, je l'espère, nous sera dévoilé dans le dernier tome que je commence à l'instant. Mais cette étape devra être fort intéressante pour me faire apprécier cette oeuvre dans son ensemble. Il y a encore trop de questions sans réponses et je n'arrive pas à bien saisir cette fresque.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire