mercredi 7 mars 2012

Jessie, Stephen King



Ma note: 6/10

Voici la quatrième de couverture: Par curiosité, par amusement, par amour peut-être, Jessie s'est longtemps prêtée aux bizarreries sexuelles de Gerald, son mari. Puis un jour, elle s'est rebellée. Débattue. Avec une violence qu'elle ne soupçonnait pas. Et à présent la voilà nue, enchaînée à un lit, dans une maison perdue, loin de tout. Un cadavre à ses pieds... Un mauvais rêve ? Non. L'horreur ne fait que commencer. Et jamais le maître de l'épouvante ne nous a encore emmenés aussi loin dans la terrifiante exploration de nos phobies et de nos cauchemars...

Je m'amuse souvent à dire que Stephen King est le meilleur des moins bons écrivains. Par ceci, j'entends que dans le thriller (au sens large), je crois qu'il est le plus digne représentant et qu'il sera encore lu dans plusieurs années, contrairement aux autres qui tomberont fort probablement dans l'oubli. Et je dois dire que j'adore Stephen King, j'ai lu tous ses livres et quelques-uns sont, selon moi, des chefs-d'oeuvre. Notamment "La tour sombre", "Ça", "Salem", "Chantier" et "Le fléau".

Quant à "Jessie", il avait reçu de mauvaises critiques à sa sortie et la première fois que je l'avais lu, je n'avais pas aimé. Sauf qu'aujourd'hui, lors d'une relecture, il m'a plutôt plu. L'intrigue est faible (on parle d'une fille menottée à un lit pendant plusieurs heures et seulement un chien et un visiteur inconnu viennent faire leur tour) mais plus le roman avance et plus l'intrigue psychologique devient vivante, poignante. On ne cesse de se demander si le personnage principal sombre dans la folie ou s'il ne veut que survivre. La tension psychologique est une des forces de Stephen King et particulièrement dans ce roman. Il n'y a pas d'action en tant que telle mais tout se passe dans la tête de Jessie, ou presque.

Par contre, ce n'est pas son meilleur huis clos "psychologique". Dans le même genre, j'ai beaucoup plus aimé "Misery" et "Chantier". Ici le tout est un peu boiteux, mais c'est compréhensif étant donné la difficulté que doit représenter le développement de ce genre d'histoire, avec une situation de départ plutôt faible pour un roman de plus de 400 pages. Pour une nouvelle, cela serait acceptable, mais pour un long roman, c'est plus hasardeux.

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