jeudi 10 mars 2011

La possibilité d'une île, Michel Houellebecq



Ma note : 7,5/10

En quatrième de couverture on ne peut lire que cette question : Qui, parmi vous, mérite la vie éternelle ?

C'est peu et selon moi, pas assez révélateur comme résumé. On est en présence d'un roman de science-fiction et même, à la limite, d'anticipation. Bien que Houellebecq explore pour la première fois ce genre, on ne peut pas dire que ce roman soit éloigné de l'oeuvre de Houellebecq. Au contraire, c'est la continuation et la finalité de son oeuvre (parce qu'avec son roman suivant, "La carte et le territoire", il explore d'autres genres). Ses théories sur le sexe, la société et la vie en général sont poussées à l'extrême avec "La possibilité d'une île". Pour résumer grossièrement, c'est un clone qui raconte les vies de ses clones antérieurs, avec une touche Houellebecq, c'est-à-dire philosophique, psychologique et sociologique.

Pour mon appréciation, j'ai réalisé assez tôt dans ma lecture que ce serait le roman de Houellebecq que j'apprécierais le moins. Il est construit assez faiblement et même si le style d'écriture de Houellebecq, que j'adore, est encore présent, ce fut somme toute une lecture banale. En plus, c'est l'histoire de la secte des raéliens qui nous est racontée (même si Houellebecq a modifié le nom) et personnellement, ce n'est pas un sujet qui m'intéresse.

Donc, au final, j'ai été déçu de ma lecture, même si tout n'est pas raté. Entre autres, la plume agréable de l'auteur. D'où ma note acceptable de 7,5. Mais c'est le seul roman de Houellebecq que je n'avais pas lu et c'est son plus faible selon moi. Sans aucun doute.

Il ne vous reste plus qu'à le lire, si ce n'est déjà fait, pour vous faire votre propre idée. Bonne lecture!

Aucun commentaire:

Publier un commentaire