lundi 17 octobre 2011

La terre, Zola



Ma note: 6,5/10

Voici la quatrième de couverture: De retour de la bataille de Solférino, le Provençal Jean Macquart s'est installé dans un village de la Beauce où il est devenu le valet du fermier Hourdequin. Mais quoiqu'il s'éprenne bientôt de Françoise, la nièce du vieux père Fouan, Jean reste ici un étranger à la communauté villageoise : car le vrai drame qui va se jouer est celui de la terre que Louis Fouan a décidé de partager entre ses trois enfants. Qu'il s'agisse en effet de la terre ou de la sexualité, c'est le désir de possession brutale qui est au cœur de ce quinzième roman des Rougon Macquart. Mais ce que souhaite surtout Zola, lorsqu'il fait paraître son livre en 1887, c'est brosser aussi complètement que possible un tableau de la campagne et de la paysannerie, décrite comme une sorte d'humanité primitive. Et parce qu'il n'écarte pas les formes les plus vives ni les plus frustes de cette vitalité élémentaire, son roman a heurté la critique. Mais le public ne l'a pas écoutée et, à la mort de l'écrivain, La Terre demeurait l'un de ses romans les plus lus.

Habituellement, avec la série des Rougon-Macquart, Zola traite d'un sujet différent pour chaque roman. Aussi, les romans de cette série mettent en scène un descendant différent de la famille des Rougon (et des Macquart). Mais ce qui est intéressant avec ces livres, c'est que Zola ne se contente pas d'un sujet. Il rajoute toujours un autre élément. Avec "L'oeuvre", cet élément était la mélancolie de la vie et cela se transposait, entre autres, dans son écriture envoûtante. Mais ici, avec "La terre", il n'y a rien de plus que le sujet de la paysannerie, de la terre. Il manque une identité certaine à ce récit.

En plus, j'étais perdu dans ma lecture. Je commence à être habitué des classiques, ce qui facilite mes lectures. Mais pas avec "La terre". Peut-être un manque de concentration de ma part. Et par-dessus tout, j'ai trouvé que le bouquin manquait d'originalité. L'auteur enchaîne les scènes sans vraiment nous toucher.

Finalement, malgré le réalisme qui s'en dégage (un genre que j'aime bien), le manque total d'intrigue m'a déplu au plus au point. Par contre, l'auteur se nomme quand même Émile Zola. Donc, il sait écrire et nous nous rendons à la fin de l'histoire sans problème. Il a un don pour l'écriture. Mais avec "La terre", c'est la seule chose qu'on puisse dire. J'espère juste qu'il ne s'est pas essoufflé avec cette saga et que les prochains seront meilleurs. Voyons voir...

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