vendredi 14 janvier 2011

Trilogie New-Yorkaise, Paul Auster



Ma note : 9/10

Voici la quatrième de couverture : De toutes les qualités qui ont justifié le succès de la Trilogie new-yorkaise, l'art de la narration est sans doute la plus déterminante. C'est qu'il suffit de s'embarquer dans la première phrase d'un de ces trois romans pour être emporté dans les péripéties de l'action et étourdi jusqu'au vertige par les tribulations des personnages. Très vite pourtant, le thriller prend une allure de quête métaphysique et la ville, illimitée, insaisissable, devient un gigantesque échiquier où Auster dispose ses pions pour mieux nous parler de dépossession.

Je suis complètement soufflé par cette trilogie. Certes la meilleure trilogie que j'ai lu de ma vie, mais aussi un des meilleurs livres qu'il m'ait été donné de lire. C'est rare que je donne un 9/10. En haut de ça, j'attends quelques années pour voir si le temps sera bénéfique pour augmenter ma note. Mais déjà qu'un 9, je vous le dis, c'est très rare que je donne ça.

En plus d'être un livre saisissant, "La trilogie New-Yorkaise" se lit vite. Il n'a que 426 pages en tout, mais c'est 426 pages remarquables. Pour l'histoire en tant que telle, je ne peux vous en dire beaucoup, parce que sinon, j'en dirais trop. Mais disons simplement que la philosophie est abordée. Celle de Thoreau, entre autres. Aussi, des thèmes récurrents chez Paul Auster sont présents, tels que l'identité, l'imaginaire (entre autres à travers l'écriture), la solitude et la perception de la réalité. Mais en dehors de ces thèmes, c'est réellement une leçon d'écriture que nous donne Paul Auster. Il a un réel talent d'auteur et ça c'est précieux.

Au final, voici un chef-d'oeuvre. N'ayons pas peur des mots. On sort de cette lecture conquis par l'auteur. Je le conseillerais à tous, parce qu'on ne peut passer à côté d'un aussi bon livre. Même si l'année 2011 est encore jeune, j'ose même penser que ce sera mon livre préféré de 2011. J'en suis même pas mal convaincu. Et si la vie est juste, Paul Auster sera encore lu dans 500 ans.

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