mardi 11 janvier 2011

La mort d'Ivan illitch, Tolstoï



Ma note : 8/10

Voici la quatrième de couverture : Trois nouvelles, six morts exemplaires, dont celle d'Ivan Illitch - l'agonie la plus célèbre de la littérature.La mort, la vie et son mensonge - soit qu'au dernier moment on s'accroche encore à ce mensonge, comme la vieille dame (Trois morts), soit qu'on s'en dépouille enfin, comme Ivan Illitch, soit qu'on meure, comme l'arbre, «paisiblement, honnêtement, en beauté». «À la grâce de Dieu. Nous y passerons tous un jour !»

Je ne lis pas souvent des nouvelles littéraires. C'est trop court. Je n'ai pas le temps de bien saisir l'histoire et selon moi, pour apprécier pleinement un court texte on se doit de le lire en une séance. Quand on est interrompu, c'est difficile de bien rentrer de nouveau dans l'histoire. Par contre, j'aime bien les nouvelles de Tolstoï. Les quelques-unes que j'ai lu à tout le moins.

Ce recueil de nouvelles de Tolstoï a comme thème principal la mort. Différentes morts sont traitées dans ce recueil. Mais celle qui a le plus retenu mon attention est la première nouvelle : "La mort d'Ivan illitch". Elle est très bien écrite et l'agonie du personnage principal nous prend aux trippes. La souffrance physique et mentale qui en découle est décrite d'une main de maître.

Donc, j'ai apprécié ce moment de lecture avec Tolstoï. Certes la première nouvelle est supérieure aux deux autres. Mais au final, ces trois courts textes nous font vivre de grandes émotions et l'humain nous est présenté dans toute sa douleur comme seul Tolstoï sait l'écrire. Pas surprenant que ce géant des lettres ait été un lecteur de Schopenhauer.

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