lundi 21 juin 2010

Les vents mauvais, Michael Marshall



Ma note: 5,5/10

Voici la quatrième de couverture: Il y a trois ans, l’avocat John Henderson a vu son petit garçon tomber dans le lac qui bordait sa maison de l’État de Washington. Il ne s’est pas noyé, ni heurté la tête, il n’a pas succombé à une terrible maladie. Scott Henderson est mort, tout simplement, sans explication. Aujourd’hui divorcé et sans attache, John travaille comme serveur dans un modeste restaurant de l’Oregon. Une nuit, un inconnu lui adresse un e-mail qui le déstabilise : « Je sais ce qui est arrivé. » Cela suffit à l’attirer à Black Ridge – le seul endroit sur terre où il comptait ne plus jamais mettre les pieds – afin de trouver des réponses au mystère qui a anéanti son monde.

Quel roman décevant de M.Marshall. J'ai toujours aimé cet écrivain de science-fiction et/ou de thrillers-angoissants. Adulé par nul autre que Stephen King, il a toujours de bonnes histoires à raconter et il a une plume merveilleuse, à tout le moins pour ces deux genres.

Par contre, avec Les vents mauvais, Michael Marshall nous offre un thriller surnaturel raconté d'une façon malhabile, inintéressante et désordonné dans sa construction. En plus, on est en droit de s'attendre à des explications, en général tout au long du récit et en particulier à la fin, mais elles ne viennent pas. On peut dire que le projet est raté!

Tout n'est pas mauvais par contre. Mais, même si le roman est quand même écrit avec une bonne plume, évidemment celle de Marshall, même s'il est quand même un peu angoissant, la sauce ne prend pas. En fait, les ingrédients sont bien là, mais une fois rassemblés, la recette ne prend pas. On espère seulement que son prochain roman sera mieux.

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