mardi 6 décembre 2011

ilium, Dan Simmons



Ma note: 7,5/10

Voici la quatrième de couverture: Imaginez que les dieux de l’Olympe vivent sur Mars. Ils se déplacent librement dans le temps et l’espace grâce à leurs pouvoirs quantiques. Leur plus grand plaisir, c’est la Guerre de Troie qui se joue sous leurs yeux. Pour y mettre un peu plus de piment, ils envoient des érudits terriens modifier les événements à leur gré, en gardant toutefois le récit d’Homère comme référence. Mais en orbite autour de Mars, de petits observateurs surveillent les jeux divins...Batailles grandioses, intrigues politiques et amoureuses, dialogues savoureux, une fresque passionnante qui mêle space opera et mythologie avec grand brio ! Dan Simmons réécrit l’Iliade avec une imagination délirante et un humour corrosif. Après Hypérion, voici le nouveau monument du maître de la science-fiction.

Avec ilium, Dan Simmons revient à la science-fiction avec un roman semblable à Hypérion sur plusieurs points. On est dans la space opera, le futur, etc. En plus, comme pour Hypérion, Simmons revient sur le passé (avec plusieurs références) et donc, sur notre présent.

Un autre point exploité avec ilium et Hypérion, c'est la présence de grands auteurs. Ici, Proust et Shakespeare occupe une grande place dans les propos de l'auteur et il joint ces auteurs dans sa description du récit. Avec Hypérion, Keats, bien entendu, occupait une place centrale.

Mais Hypérion était davantage réussi. Avec ilium, on voit rapidement que Simmons n'écrit pas son chef-d'oeuvre. L'histoire devient lassante, elle traîne en longueur et on se demande même si on va tenir jusqu'au bout.

Cela ne me donne pas le goût de lire la suite, Olympos, comme j'avais prévu de le faire.

Pour ce qui est du contenu en tant que tel, la quatrième de couverture est très juste à ce sujet, parce qu'ilium reprend l'iliade d'Homère et c'est cela qui marque le roman. L'aspect science-fiction est quasiment épuré pour faire place au récit d'Homère, écrit en prose, cependant. C'était une bonne idée de départ, mais qui tombe à plat plus notre lecture avance.

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