mardi 5 avril 2011

Le Dieu venu du centaure, Philip K. Dick



Ma note : 8/10

Voici la quatrième de couverture : Leo Bulero, pourvoyeur du D-Liss, une formidable drogue, règne sans partage sur les délires d'une humanité devenue presque folle. Aux télépathes clairvoyants ou aux colons misérables exilés sur mars, il dispense une fuite salvatrice. Tout se gâte cependant le jour où un certain Palmer Eldritch revient après dix ans d'exil au sein du système proxien. Il vient apporter aux hommes une autre drogue, véritable secret du bonheur. Comme il l'affirme lui-même, Dieu promet la vie éternelle, lui la dispense. Mais qui est vraiment Eldritch ? Un imposteur, un magicien fou, une nouvelle divinité ? Dans un monde où réalité et illusion n'ont plus de frontière, tout est possible...

Cette lecture ne fut pas facile. Pour plusieurs raisons. J'avais lu "Ubik" la semaine dernière et il m'avait complètement soufflé. Pour moi, c'était presque impossible de faire mieux et en effet, "Le Dieu venu du centaure" est quelque peu inférieur à "Ubik". Aussi, il est très difficile d'accès et même si on est très attentif au cours de notre lecture, je n'ai jamais véritablement pénétré dans l'histoire (en tout cas au premier abord, avant de lire des analyses du livre). Il est très difficile de le lire, surtout pour moi qui ne lis pas souvent de la science-fiction.

Par contre, en lisant les sites internet où ce roman était analysé, en parallèle de ma lecture du roman en tant que tel, j'ai réussi à comprendre de grandes parties et la base de ce bouquin. En fait, ma lecture c'est quand même bien passée et globalement, ce fut merveilleux ce récit et particulièrement la fin.

Les drogues du futur sont souvent abordées dans les romans de Philip K. Dick. Dans ce roman-ci on peut dire que c'est le point central du bouquin. Tout tourne autour de deux drogues qui ont pour but ultime le contrôle de l'individus. J'en dirai pas plus, ce n'est pas ma méthode de fonctionner de dévoiler trop d'intrigue mais il faut garder à l'esprit que les drogues sont traitées comme un thème majeur dans le roman.

Pour terminer, je n'ai vraiment pas regretté ma lecture. Même si on est souvent perdu quant à l'histoire, on passe un agréable moment de littérature. Surtout quand on commence à comprendre où l'auteur veut nous emmener. Et comme je l'ai dit dans ma chronique sur "Ubik", Philip K. Dick est un génie. Rien de moins!

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