lundi 9 août 2010

Les intrus, Michael Marshall



Ma note: 6,5/10

Voici la quatrième de couverture: Depuis qu'il a quitté la police de Los Angeles, Jack Whalen est devenu écrivain et s'est installé dans une petite ville tranquille sur la côte nord du Pacifique, dans l'espoir d'échapper au chaos de la cité des Anges. Un jour, un ancien copain de lycée, Gary Fisher, lui demande son concours pour élucider un double meurtre. Mais Jack a un dossier plus urgent à résoudre : sa femme Amy, partie en voyage d'affaires à Seattle, ne lui donne plus signe de vie, et cette disparition inopinée l'oblige à considérer leur histoire d'un œil neuf. De ce moment, toutes ses certitudes vont voler en éclats. D'ailleurs, tout change autour de lui, y compris ce bon vieux Gary, qui n'est sans doute pas celui qu'il prétend être. Peut-être Jack Whalen trouvera-t-il des réponses à ces mystères dans les entrailles d'un immeuble de Seattle, sur les traces d'une fillette capable du pire...

Un des seuls romans de Michael Marshall que je n'avais pas lus, Les intrus, est loin de révolutionner le monde du thriller fantastique. Beaucoup moins intéressant que Les hommes de paille, ce roman de Marshall est trop long à démarrer. Même s'il n'a que 400 pages, l'histoire devient intéressante qu'à la page 300. On doit se taper au préalable un mauvais roman et un mauvais thriller pendant 300 pages. C'est assez pénible!

Étonnement, la plume de Marshall est de moins en moins bonne au fil des romans qu'il écrit. Habituellement c'est le contraire mais dans son cas, on pourrait penser à la paresse, à un laisser-aller ou tout simplement à un essoufflement pur et simple. On peut ajouter à cet essoufflement le fait que ses romans sont de moins en moins bons et recherchés. Depuis Les hommes de paille, chaque roman est identique aux autres. Le style est semblable tout comme la trame narrative. Des romans quelconques même si Les hommes de paille est selon moi un chef-d'oeuvre du genre. Ensuite, les quatre suivants, dont Les intrus, sont sans grand intérêt.

Finalement, si vous n'avez jamais lu Michael Marshall ne commencez surtout pas par celui-ci. Comme je l'ai écrit plus haut, son chef-d'oeuvre absolu est Les hommes de paille. Ses romans de science-fiction du début de sa carrière sont eux aussi pas si mal. Mais depuis son chef-d'oeuvre, c'est presque l'horreur, sans jeux de mots....

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