mercredi 30 décembre 2009

L'ange des ténèbres, Caleb Carr



Ma note: 5/10

New York, juin 1897.
Une épouse éplorée d'un diplomate espagnol engage la détective Miss Sara Howard pour lui venir en aide : sa petite fille a disparu... Immédiatement, l'équipe de Lazlo Kreizler se reconstitue autour de Sara, et de déductions en analyses, le profil psychologique du kidnappeur apparaît peu à peu sur leur grand tableau noir. Se dresse progressivement le portrait d'un être dont les mobiles ne sont pas politiques, d'une personnalité en proie à une étrange perversion, d'un tueur d'enfants ayant toutes les apparences de la normalité.

Après avoir lue des critiques incroyables de ce roman, je m'attendais à beaucoup mieux. Et c'est un euphémisme. Même si M. Carr possède une très belle plume, il l'exploite très mal. À chaque instant où l'histoire ou le passage qu'il raconte devient intéressant, il change de registre et nous perd complètement.

Ensuite, cet écrivain devrait ressérer son texte. 800 pages pour ce genre c'est beaucoup trop, à moins d'avoir un talent fou. Avec 400 pages et moins de tergiversation, ce roman aurait été plus « lisable ».

Même si je n'ai pas lue L'aliéniste, c'est ce dernier que je vous conseil parce qu'il a gagné de nombreux prix et tous les lecteurs sont unanimes pour affirmer que c'est un classique du genre.

1 commentaire:

  1. Effectivement “L’aliéniste" est un roman d’exception.
    Je l’ai lu il y a maintenant fort longtemps et il reste…
    “à vie” (pour reprendre votre expression de libellés)
    un excellent souvenir de lecture.

    "L’ange des ténèbres” que j’ai lu ensuite est pour sûr
    un cran en dessous.

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