samedi 20 février 2010

L'héritage, John Grisham



Ma note: 6/10

Voici la quatrième de couverture: Trouver trois millions de dollars dans une maison vide... Un rêve !

C'est celui que vit Ray Atlee, un professeur de droit sans histoire. La maison vide est celle de son père, le juge Atlee, et les trois millions de dollars sont entassés dans les placards... Le juge vient de mourir et personne ne connaît l'existence ni l'origine du magot.

Le seul être humain que Ray léserait en prenant l'argent, c'est son frère, un drogué minable - s'il dépense l'argent en héroïne, à quoi bon ? Ray cède à la tentation : il s'octroie «l'héritage». Mais les sacs-poubelle pleins de billets de banque qu'il traîne partout avec lui sont porteurs de mort. Quelqu'un suit Ray, le menace, change ses jours et ses nuits en enfer. Pour sauver sa vie et son âme, il n'a plus qu'une solution : découvrir comment ces trois millions de dollars ont pu arriver dans la maison d'un juge réputé pour son intégrité...

Probablement qu'une majorité de lecteur aurait donné une note plus faible à ce roman de John Grisham. Pour ma part, je venais de lire 3 romans où j'ai dû arrêter la lecture faute d'intérêt pour leurs histoires. De plus, plusieurs le considèrent comme son plus faible. Pour ma part, je ne le considère pas comme son plus faible même s'il est très moyen et peu enlevant, à l'exception des 100 dernières pages.

En effet, l'action se déroule trop lentement pour ce genre de roman et on s'ennuie dès les premières pages. Même si les personnages sont selon moi très intéressants, on passe 200 pages à suivre le questionnement de Ray et ses visites dans les casinos....assez décevant.

Par contre, une des forces en général de John Grisham, et celui-ci ne fait pas exception à la règle, est que j'ai l'impression que dans le futur les gens le liront pour approfondir leurs connaissances sur la société américaine des années 90 et début 2000. Je crois que les valeurs les plus importantes de cette société s'y retrouvent, surtout l'argent et la forte prédominance des avocats et de la société de droit poussé à l'extrême. Donc, Grisham sera encore lu et étudié d'ici 200 à 300 ans, je pense.

Finalement, voici un roman avec une bonne histoire de départ mais qui a un développement très lent et quelque peu raté dans son ensemble. Dans le même genre je vous conseille plus le roman Le Testament de cet auteur même si celui aussi n'est pas vraiment son meilleur.

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